Hospice et hôpital
Établissement de charité - hôpital au XVIIe siècle
L’hôpital de Villemur avant la Révolution n’a pas de sœurs pour le servir. Il « ne servait que d’asile à des malheureux passants ». Une rue du vieil hôpital, au quartier Saint-Jean en garde mémoire. En 1831, lors de la visite pastorale, au sujet des œuvres de charité, il est noté : « il y a un vieux bâtiment qui était autrefois un vieux hôpital ». Il se situe à l’extrémité du faubourg Saint-Jean, avant l’intersection de la route du Born et de la route des Filhols.
On l’attribue son origine à Henri de Navarre, à la suite de son passage en 1585. Celui-ci, frappé par la pauvreté de celui qui existait rue de l’abattoir, demande un nouvel hospice, qui est construit vers 1615 .
La maison et les terres de l’hospice ont été vendues dans la première partie du XIXe siècle.
Création d'un Hospice en 1852 : Saint-Jacques
Le curé Fieuzet amène la municipalité à fonder un établissement de charité dans la partie de la maison seigneuriale des vicomtes dont le principal propriétaire est M. Jean-Jacques Maury, demeurant à Toulouse. Avec l’accord de ce dernier, il en fait don à la commune en 1851. Il s’agit d’une partie de la maison du vicomte, distincte de celle déjà été donnée aux Frères des Écoles chrétiennes. Par ailleurs, Mlle Marie-Aimée Beudot, décédée en 1844, avait fait un legs de 10.000 fr., à la condition que cette somme serait employée à l’établissement d’un hôpital à Villemur. Deux autres legs avaient été faits également dans ce but : de Mme de Vacquié et de M. Batut. Le curé Fieuzet participe aussi par un don de 3.300 fr. L’hospice Saint-Jacques de Villemur est agréé par arrêté du préfet en date du 18 novembre 1852. Les Filles de la Croix de Saint-André vont s’installer cette même année, venues à la demande du curé Fieuzet. Il y avait 10 lits gratuits en 1853.
L’ hospice Saint-Jacques reçoit un avis favorable de la municipalité pour changer les Filles de la Croix par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, la demande ayant été faite le 5 juin 1859 par la commission administrative de l’hospice. Une convention est établie le 30 avril 1860 entre les administrateurs de l’hospice de Villemur et la Supérieure générale de la Congrégation. Trois sœurs arrivent à Villemur en mai 1860. La convention fait aussi mention d’un aumônier ou chapelain.
Maison de retraite Saint-Jacques
En 1958, l’hospice est transféré sur la rive gauche, dans la vaste maison léguée par Mme Marchet, à la suite de la fermeture du collège tenu par les pères Salésiens. Le nombre de lits passe en quelques années de 15 à 65. Puis un nouveau pavillon est construit en 1968. Quatre religieuses continuent à servir cet établissement.
Les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul quittent la maison de retraite Saint-Jacques en décembre1980.
|